30 000 $, c’est l’argent qu’il a fallut pour mettre au point un outil capable de pirater un défibrillateur ventriculaire. Quand la réalité rejoint la fiction.
Dans mon RER A quotidien, j’ai lu un article assez intéressant, sur la version iPhone de 20 minutes, au sujet du piratage. Et pour une fois ce n’est pas d’informatique qu’il s’agit mais de défibrillateur ventriculaire. Du cœur humain quoi 😉
Pour ceux qui ne le savent pas, un défibrillateur ventriculaire sert à réguler le rythme cardiaque des cœurs malades à l’aide de petites décharges électriques. Les nouveaux modèles possède un option radio (pas pour écouter Oui FM hein 🙂 ) qui permet, comme le dit l’article de 20 minutes, de communiquer avec l’ordinateur de l’hôpital ou du médecin traitant pour avoir un meilleur suivit du patient.
C’est cette option qui a été piraté par des chercheurs des universités de Washington avec « seulement » 30 000 $. Ce piratage à permis 2 choses :
- Récupérer les données du patient (pas super utile en lui même vu les informations contenu dans la machine)
- Tuer le patient en lui envoyant de multiple décharges électriques
Ça n’a pas été testé sur une personne vivante, encore heureux, mais sur un défibrillateur coincé entre 2 sacs de viande.
Ceci va permettre au fabricant d’améliorer la sécurité de leur défibrillateur.
J’imagine bien quelqu’un avec assez de matos essayer de pirater une autre personne, il pourra même lui dicter quelques cours de danse avec une telle manip ( théoriquement ) !