Dungeons & Dragons chez Tencent : le coup de dé du géant chinois ?
Les choses à retenir :
1. Tencent envisage de racheter les droits de Donjons & Dragons suite aux difficultés financières d’Hasbro.
2. La société chinoise Tencent cherche à renforcer sa position dans l’industrie vidéoludique face à ses concurrents occidentaux et japonais.
3. Larian Studios, développeur du jeu Baldur’s Gate III, n’a pas les moyens financiers pour acheter les droits D&D, alors que Tencent détient déjà 30 % de Larian.
4. Hasbro a licencié 20 % de son personnel l’année dernière en raison de problèmes financiers.
5. Bien que Tencent puisse acquérir la franchise et une part du développeur Larian, la création immédiate d’un nouveau projet d’envergure n’est pas prévue car Larian ne souhaite pas s’embarquer rapidement dans un autre grand développement après le GOTY 2023
Dans le monde impitoyable de l’industrie vidéoludique, Tencent joue à un niveau qui ferait pâlir d’envie tous les titans du Monopoly électronique. Cependant, même avec des poches aussi profondes que celles de la combinaison spatiale d’Elon Musk, Tencent a récemment connu une période plus discrète qu’un ninja en chaussettes dans une bibliothèque. Leurs recettes sont au beau fixe grâce aux jeux mobiles et autres partenariats stratégiques, mais face aux mastodontes occidentaux et japonais, on dirait que leur créativité est restée coincée dans un tiroir quelque part entre « à faire demain » et « mystères inexpliqués ».
Pendant ce temps-là, chez Hasbro’s HQ – le palais où Donjons & Dragons prenait autrefois ses quartiers – il semble que le vent ait tourné. Avec une sévérité de directeur d’école des années 50, ils ont licencié 20% de leurs effectifs l’an dernier. Et maintenant? Ils cherchent à vendre les droits sacrés de D&D comme on vendrait sa collection de timbres pour financer son projet de start-up.
Alors qui pourrait bien enfiler le costume du super-héros pour racheter ces bijoux? Larian Studios aurait bien voulu jouer les messies financiers mais leur tirelire ressemble trop à celle d’un étudiant après un mois sans appel parental : pas assez remplie. C’est alors que nos oreilles frémissent à la rumeur la plus savoureuse depuis l’invention du potin : Tencent pourrait entrer en scène, tel un chevalier blanc (ou plutôt vert vu le montant envisagé).
Tencent ne se contente pas juste de passer par hasard dans le coin ; non, ils détiennent déjà fièrement 30% des parts de Larian Studios – les génies derrière Baldur’s Gate III – récipiendaire hypothétique du titre GOTY 2023 (Game of The Year pour ceux qui préféreraient jouer à cache-cache avec leurs animaux domestiques). Mais attendez avant d’allumer vos feux d’artifice en honneur au nouveau maître incontestable du jeu vidéo! Larian appuie sur la pédale douce comme grand-mère sur l’autoroute: ils ne sont pas prêts à se lancer tête baissée dans un autre projet titanesque tout suite.
Ainsi donc nous voilà spectateurs d’une tragi-comédie économique où mènent intrigues financières et coups stratégiques dignes des meilleures parties d’échecs… ou devrais-je dire Donjons & Dragons?
1. Tencent envisage de racheter les droits de Donjons & Dragons suite aux difficultés financières d’Hasbro.
2. La société chinoise Tencent cherche à renforcer sa position dans l’industrie vidéoludique face à ses concurrents occidentaux et japonais.
3. Larian Studios, développeur du jeu Baldur’s Gate III, n’a pas les moyens financiers pour acheter les droits D&D, alors que Tencent détient déjà 30 % de Larian.
4. Hasbro a licencié 20 % de son personnel l’année dernière en raison de problèmes financiers.
5. Bien que Tencent puisse acquérir la franchise et une part du développeur Larian, la création immédiate d’un nouveau projet d’envergure n’est pas prévue car Larian ne souhaite pas s’embarquer rapidement dans un autre grand développement après le GOTY 2023
Dans le monde impitoyable de l’industrie vidéoludique, Tencent joue à un niveau qui ferait pâlir d’envie tous les titans du Monopoly électronique. Cependant, même avec des poches aussi profondes que celles de la combinaison spatiale d’Elon Musk, Tencent a récemment connu une période plus discrète qu’un ninja en chaussettes dans une bibliothèque. Leurs recettes sont au beau fixe grâce aux jeux mobiles et autres partenariats stratégiques, mais face aux mastodontes occidentaux et japonais, on dirait que leur créativité est restée coincée dans un tiroir quelque part entre « à faire demain » et « mystères inexpliqués ».
Pendant ce temps-là, chez Hasbro’s HQ – le palais où Donjons & Dragons prenait autrefois ses quartiers – il semble que le vent ait tourné. Avec une sévérité de directeur d’école des années 50, ils ont licencié 20% de leurs effectifs l’an dernier. Et maintenant? Ils cherchent à vendre les droits sacrés de D&D comme on vendrait sa collection de timbres pour financer son projet de start-up.
Alors qui pourrait bien enfiler le costume du super-héros pour racheter ces bijoux? Larian Studios aurait bien voulu jouer les messies financiers mais leur tirelire ressemble trop à celle d’un étudiant après un mois sans appel parental : pas assez remplie. C’est alors que nos oreilles frémissent à la rumeur la plus savoureuse depuis l’invention du potin : Tencent pourrait entrer en scène, tel un chevalier blanc (ou plutôt vert vu le montant envisagé).
Tencent ne se contente pas juste de passer par hasard dans le coin ; non, ils détiennent déjà fièrement 30% des parts de Larian Studios – les génies derrière Baldur’s Gate III – récipiendaire hypothétique du titre GOTY 2023 (Game of The Year pour ceux qui préféreraient jouer à cache-cache avec leurs animaux domestiques). Mais attendez avant d’allumer vos feux d’artifice en honneur au nouveau maître incontestable du jeu vidéo! Larian appuie sur la pédale douce comme grand-mère sur l’autoroute: ils ne sont pas prêts à se lancer tête baissée dans un autre projet titanesque tout suite.
Ainsi donc nous voilà spectateurs d’une tragi-comédie économique où mènent intrigues financières et coups stratégiques dignes des meilleures parties d’échecs… ou devrais-je dire Donjons & Dragons?
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