Les choses à retenir :
– Tose Software, un sous-traitant japonais spécialisé dans le développement de jeux depuis 40 ans
– Perte nette de 2 millions d’euros, la première en une décennie
– Changement dans la politique japonaise de développement affectant les structures comme Tose Software
– Square Enix et Bandai Namco impactés par l’annulation de projets et la restructuration interne
– Tendances à travailler avec ses propres employés plutôt que des sous-traitants
Tose Software, le sous-traitant japonais en difficulté pour la première fois en 10 ans
Connaissez-vous Tose Software ? Il s’agit d’une entreprise japonaise peu connue du grand public malgré son impressionnant palmarès : elle a collaboré en soutien sur plus de 2300 jeux au cours des 40 dernières années. Considéré comme un « studio fantôme », Tose Software est une structure discrète, rarement mentionnée dans les crédits des jeux sur lesquels elle a travaillé. Avec plus de 650 employés, elle propose ses services telle une mercenaire, sans rechercher la gloire ni les projecteurs, mais simplement en échange d’une rétribution financière.
Aujourd’hui, l’entreprise fait parler d’elle en raison d’un changement significatif dans la politique de développement au Japon. En effet, de nombreuses entreprises semblent opter pour une restructuration interne afin de mieux contrôler leurs projets, ce qui impacte négativement les sociétés spécialisées dans la main-d’œuvre externe. Suite à la perte soudaine de plusieurs contrats – sans que l’on ne cite explicitement aucun éditeur – Tose Software enregistre une perte nette de l’ordre de 2 millions d’euros, sa première baisse financière notable depuis une décennie.
Cette situation rappelle immédiatement le cas de Square Enix et Bandai Namco, deux clients fidèles jusqu’à présent qui ont récemment annoncé l’annulation de multiples projets. Ces grands noms du monde du jeu vidéo expriment désormais leur volonté de privilégier le travail avec leurs propres équipes internes, majoritairement composées de talents japonais. La tendance semble ainsi se tourner vers une internalisation des processus créatifs au détriment des partenariats externes comme celui que proposait Tose Software jusqu’à présent
– Tose Software, un sous-traitant japonais spécialisé dans le développement de jeux depuis 40 ans
– Perte nette de 2 millions d’euros, la première en une décennie
– Changement dans la politique japonaise de développement affectant les structures comme Tose Software
– Square Enix et Bandai Namco impactés par l’annulation de projets et la restructuration interne
– Tendances à travailler avec ses propres employés plutôt que des sous-traitants
Tose Software, le sous-traitant japonais en difficulté pour la première fois en 10 ans
Connaissez-vous Tose Software ? Il s’agit d’une entreprise japonaise peu connue du grand public malgré son impressionnant palmarès : elle a collaboré en soutien sur plus de 2300 jeux au cours des 40 dernières années. Considéré comme un « studio fantôme », Tose Software est une structure discrète, rarement mentionnée dans les crédits des jeux sur lesquels elle a travaillé. Avec plus de 650 employés, elle propose ses services telle une mercenaire, sans rechercher la gloire ni les projecteurs, mais simplement en échange d’une rétribution financière.
Aujourd’hui, l’entreprise fait parler d’elle en raison d’un changement significatif dans la politique de développement au Japon. En effet, de nombreuses entreprises semblent opter pour une restructuration interne afin de mieux contrôler leurs projets, ce qui impacte négativement les sociétés spécialisées dans la main-d’œuvre externe. Suite à la perte soudaine de plusieurs contrats – sans que l’on ne cite explicitement aucun éditeur – Tose Software enregistre une perte nette de l’ordre de 2 millions d’euros, sa première baisse financière notable depuis une décennie.
Cette situation rappelle immédiatement le cas de Square Enix et Bandai Namco, deux clients fidèles jusqu’à présent qui ont récemment annoncé l’annulation de multiples projets. Ces grands noms du monde du jeu vidéo expriment désormais leur volonté de privilégier le travail avec leurs propres équipes internes, majoritairement composées de talents japonais. La tendance semble ainsi se tourner vers une internalisation des processus créatifs au détriment des partenariats externes comme celui que proposait Tose Software jusqu’à présent
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