Les choses à retenir :
– dragon age : the veilguard a des qualités et des défauts
– electronic arts reconnaît une déception commerciale
– la narration est jugée très fantasy dans le style netflix
– les joueurs recherchent des jeux avec des fonctionnalités de monde partagé
– l’évolution du paysage industriel nécessite un changement d’approche
**Dragon Age Veilguard : Des conclusions inattendues pour EA**
Dragon Age : The Veilguard, bien que porteur de certaines qualités, a révélé des défauts notables. Son système de combat n’a pas su séduire les passionnés de la saga, et sa narration s’est révélée très typique des productions fantasy à la Netflix. Face à la déception commerciale clairement reconnue par Electronic Arts, on aurait pu penser qu’une réflexion en profondeur sur l’avenir de Bioware était nécessaire – notamment en ce qui concerne le prochain Mass Effect.
Cependant, les commentaires d’Andrew Wilson, le PDG d’EA, suggèrent que l’éditeur se concentre sur des éléments inattendus pour en tirer ses conclusions. Il explique que « de grands titres peuvent parfois ne pas correspondre aux attentes financières », même s’ils sont conçus avec soin. Pour attirer un public plus large, les jeux doivent désormais répondre aux besoins changeants des joueurs qui recherchent de plus en plus des expériences immersives et partagées.
Cette tendance semble renforcer l’idée du modèle GAAS (Games as a Service). De plus, Stuart Canfield, le directeur financier d’EA, a laissé entendre que si les jeux narratifs peuvent servir comme tremplin pour une franchise, il est crucial que l’industrie oriente ses ressources vers des opportunités à plus fort potentiel.
Il serait intéressant de rappeler à cette occasion le succès phénoménal de CD Projekt avec The Witcher 3 qui a atteint 50 millions d’exemplaires vendus. On peut alors se poser la question : qu’en est-il réellement des choix stratégiques à long terme dans le développement vidéoludique ?
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