Les choses à retenir :
1. Microsoft VS FTC est une affaire juridique avec des retournements de situation intéressants.
2. Sony a découvert un e-mail qui montre que Jim Ryan ne craignait pas la consolidation de Call of Duty sous Xbox.
3. Chris Deering, ex-PDG de Sony Computer Entertainment, a approuvé par e-mail la décision de Microsoft sur King pour l’implémentation Xbox sur mobile.
4. Les déclarations publiques antérieures de Jim Ryan sur les dangers d’un rachat d’Activision Blizzard se sont avérées fausses.
5. Microsoft en profite pour pointer la mauvaise foi et le lobbying de Sony dans leur tentative de maintenir leur position dominante
L’affaire Microsoft VS FTC est loin d’être ennuyeuse, elle ressemble plutôt à un scénario de film hollywoodien avec ses retournements de situation et ses rebondissements. Et cette fois-ci, le joker des vieux mails a frappé fort en se retournant contre Jim Ryan.
En effet, jusqu’à présent, Jim Ryan se délectait des nombreux mails de son concurrent Microsoft qui avaient été fuités dans la presse. Ces derniers attestaient de la volonté du géant américain de détruire Sony ou encore de surveiller tout ce qui bouge sur le marché dans l’optique d’éventuels rachats. Mais voilà que les choses ont changé pour Jim Ryan et Sony.
Un mail daté du 20 janvier 2022 a été mis en place dans le dossier devant la FTC et cela n’a pas plu à Jim Ryan. Il y est prouvé que depuis début 2022, il reconnaissait lui-même ne pas craindre que Call of Duty devienne une exclusivité Xbox. Pire encore, il s’était entretenu avec Phil Spencer sur le sujet et même s’il aurait préféré que le rachat n’ait pas lieu, la validation ne changerait rien à la situation selon ses dires.
Pour enfoncer un peu plus le clou dans ce dossier déjà bien garni, Chris Deering (ex-PDG de Sony Computer Entertainment) avait approuvé par mail les dires de Jim Ryan : aucun risque quant au rachat d’Activision par Microsoft puisque sa volonté première était l’implémentation Xbox sur mobile grâce à King.
Toutes les plaintes publiques depuis lors portées par Jim Ryan sont alors tombées comme un château de cartes face aux arguments de Microsoft. D’autant plus que la totalité des arguments de Ryan ne portaient ni sur le PC, ni sur le mobile, ni sur le Cloud, mais bien uniquement sur une franchise dont il ne craignait pas la perte (au mieux celle du deal marketing, mais c’est une autre histoire).
Microsoft n’a pas manqué de pointer du doigt la mauvaise-foi et le lobbying de Sony dans sa tentative désespérée de maintenir sa position dominante. Quant à Jim Ryan, il était visiblement un peu dans les cordes et s’emmêlait dans ses propres arguments.
Il a même déclaré que PlayStation n’aurait jamais eu l’envie de racheter Activision pour 69 millions de dollars vu que Bungie leur donnera beaucoup plus avec un deal conclu à hauteur de 3,6 millions. Mais mec… tu donnes raison à ton adversaire là ! Bref, cette affaire est loin d’être terminée et on imagine déjà les prochains rebondissements qui ne manqueront pas d’animer les débats des spécialistes du milieu. En tout cas cela met en lumière une fois encore que dans ce business ultra-compétitif et impitoyable qu’est celui des jeux vidéo, tous les coups sont permis !
1. Microsoft VS FTC est une affaire juridique avec des retournements de situation intéressants.
2. Sony a découvert un e-mail qui montre que Jim Ryan ne craignait pas la consolidation de Call of Duty sous Xbox.
3. Chris Deering, ex-PDG de Sony Computer Entertainment, a approuvé par e-mail la décision de Microsoft sur King pour l’implémentation Xbox sur mobile.
4. Les déclarations publiques antérieures de Jim Ryan sur les dangers d’un rachat d’Activision Blizzard se sont avérées fausses.
5. Microsoft en profite pour pointer la mauvaise foi et le lobbying de Sony dans leur tentative de maintenir leur position dominante
L’affaire Microsoft VS FTC est loin d’être ennuyeuse, elle ressemble plutôt à un scénario de film hollywoodien avec ses retournements de situation et ses rebondissements. Et cette fois-ci, le joker des vieux mails a frappé fort en se retournant contre Jim Ryan.
En effet, jusqu’à présent, Jim Ryan se délectait des nombreux mails de son concurrent Microsoft qui avaient été fuités dans la presse. Ces derniers attestaient de la volonté du géant américain de détruire Sony ou encore de surveiller tout ce qui bouge sur le marché dans l’optique d’éventuels rachats. Mais voilà que les choses ont changé pour Jim Ryan et Sony.
Un mail daté du 20 janvier 2022 a été mis en place dans le dossier devant la FTC et cela n’a pas plu à Jim Ryan. Il y est prouvé que depuis début 2022, il reconnaissait lui-même ne pas craindre que Call of Duty devienne une exclusivité Xbox. Pire encore, il s’était entretenu avec Phil Spencer sur le sujet et même s’il aurait préféré que le rachat n’ait pas lieu, la validation ne changerait rien à la situation selon ses dires.
Pour enfoncer un peu plus le clou dans ce dossier déjà bien garni, Chris Deering (ex-PDG de Sony Computer Entertainment) avait approuvé par mail les dires de Jim Ryan : aucun risque quant au rachat d’Activision par Microsoft puisque sa volonté première était l’implémentation Xbox sur mobile grâce à King.
Toutes les plaintes publiques depuis lors portées par Jim Ryan sont alors tombées comme un château de cartes face aux arguments de Microsoft. D’autant plus que la totalité des arguments de Ryan ne portaient ni sur le PC, ni sur le mobile, ni sur le Cloud, mais bien uniquement sur une franchise dont il ne craignait pas la perte (au mieux celle du deal marketing, mais c’est une autre histoire).
Microsoft n’a pas manqué de pointer du doigt la mauvaise-foi et le lobbying de Sony dans sa tentative désespérée de maintenir sa position dominante. Quant à Jim Ryan, il était visiblement un peu dans les cordes et s’emmêlait dans ses propres arguments.
Il a même déclaré que PlayStation n’aurait jamais eu l’envie de racheter Activision pour 69 millions de dollars vu que Bungie leur donnera beaucoup plus avec un deal conclu à hauteur de 3,6 millions. Mais mec… tu donnes raison à ton adversaire là ! Bref, cette affaire est loin d’être terminée et on imagine déjà les prochains rebondissements qui ne manqueront pas d’animer les débats des spécialistes du milieu. En tout cas cela met en lumière une fois encore que dans ce business ultra-compétitif et impitoyable qu’est celui des jeux vidéo, tous les coups sont permis !
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