Les choses à retenir : – CD Projekt RED abandonne le RED Engine pour l’Unreal Engine 5. – Daniel Vavra souligne les limites actuelles de l’Unreal Engine 5 pour les jeux AAA à monde ouvert. – Le choix d’Unreal Engine 5 soulève des doutes dans le développement de The Witcher IV. – Des éditeurs préfèrent utiliser leurs propres moteurs pour les jeux à monde ouvert. – Deux titres, Oblivion Remake et Fable, devront prouver la viabilité de l’Unreal Engine 5.
**The Witcher IV : Daniel Vavra souligne les risques de CD Projekt RED avec l’Unreal Engine 5**
Pour des raisons économiques évidentes, CD Projekt RED a décidé de délaisser le RED Engine, qui avait contribué au succès de The Witcher 3, pour adopter l’Unreal Engine 5. Ce moteur d’Epic Games servira désormais de fondation pour le prochain opus, The Witcher IV. Cependant, cette décision suscite des interrogations chez Daniel Vavra, le directeur de Kingdom Come Deliverance II.
D’après ses discussions avec quelques contacts chez CDPR, Vavra estime que même si l’Unreal Engine 5 est réputé pour sa flexibilité et ses nombreux outils facilitant le développement, il n’est pas encore parfaitement adapté aux grandes productions AAA à monde ouvert. Bien que la situation puisse évoluer avec le temps, il note que la majorité des éditeurs préfèrent généralement utiliser d’autres moteurs pour ce type de jeux.
Il fait référence à Ubisoft et ses moteurs Anvil et Snowdrop ou encore à Decima Engine utilisé pour Horizon/Death Stranding. D’autres exemples incluent RAGE utilisé par Rockstar ainsi que le Creation Engine développé par Bethesda pour leurs RPG. Au-delà du CryEngine exploité dans Kingdom Come Deliverance II, ces alternatives montrent une tendance marquée dans l’industrie.
Avant même la sortie de The Witcher IV, deux projets devraient permettre d’évaluer la capacité de l’Unreal Engine 5 dans ce domaine : le remake d’Oblivion (si celui-ci voit effectivement le jour) et Fable… si ce dernier choisit un cadre en monde ouvert plutôt que des zones interconnectées
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