Les choses à retenir : 1. Epic Games ne modifie pas sa politique tarifaire pour les développeurs de jeux vidéo. 2. Unreal Engine 5 continuera à offrir une exploitation libre jusqu’au premier million de dollars engendrés par un jeu. 3. Les changements tarifaires concernent d’autres secteurs que le jeu vidéo, comme l’animation et la bande dessinée. 4. À partir de la sortie de l’Unreal Engine 5.4, Epic Games réclamera 1850$ par siège pour les personnes travaillant sur un projet. 5. Le moteur phare du média cherche à envahir d’autres marchés, comme avec l’adaptation en anime de la BD Killtopia
Face à la controverse entourant Unity, Epic Games a décidé de ne pas modifier sa politique tarifaire. Tim Sweeney a su tirer profit des difficultés de son concurrent Unity (notamment l’affaire de la taxe à l’installation et les départs de plusieurs studios) pour annoncer des changements dans le cadre de l’Unreal Engine 5… mais ces ajustements ne concerneront pas les développeurs de jeux vidéo. En effet, ces derniers bénéficieront toujours d’une exploitation libre jusqu’à ce que leur jeu génère un million de dollars (au-delà, des royalties de 5 % voire moins seront appliquées pour les jeux disponibles sur l’Epic Games Store). En revanche, d’autres secteurs seront touchés par ces modifications car, comme annoncé précédemment, le moteur phare du studio compte désormais s’étendre à d’autres marchés. C’est déjà le cas avec l’adaptation en anime prévue pour la BD Killtopia. Étant donné qu’il est plus compliqué d’évaluer les revenus dans ces domaines diversifiés, Epic Games exigera dès la sortie de l’Unreal Engine 5.4 (prévue fin avril) une somme forfaitaire de 1850$ par siège, c’est-à-dire par membre travaillant sur tel ou tel projet
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