Les choses à retenir :
1. Yu Suzuki, co-créateur de Virtua Fighter, travaille sur des NFT pour la franchise, ce qui risque de déplaire aux fans.
2. Le projet est en collaboration avec la société Oasyx et sera divulgué en avril prochain.
3. Il s’agit de fournir 1000 NFT de personnages issus des trois premiers jeux.
4. Yu Suzuki est emballé par le projet malgré les retours négatifs attendus.
5. Les NFT sont une tendance croissante dans l’industrie du jeu vidéo mais certains studios, comme Mojang, s’y opposent fermement.
Yu Suzuki, co-créateur de la franchise Virtua Fighter, fait son grand retour aux commandes de la série. Mais cette nouvelle n’est pas forcément une bonne nouvelle pour les fans de la première heure. En effet, le projet en cours risque de diviser les joueurs actuels. Yu Suzuki travaille sur des NFTs (jetons non fongibles) basés sur la licence Virtua Fighter en collaboration avec Oasyx. Pour commencer, l’objectif est de fournir 1 000 NFTs de personnages issus des premiers jeux Virtua Fighter.
Malgré les retours négatifs à prévoir, Yu Suzuki est emballé par ce projet et approuve totalement l’idée. Il voit dans cette initiative l’opportunité de revenir en arrière dans le temps où Virtua Fighter était à la pointe de la technologie. Le développeur supervise le thème général et la direction artistique des premiers NFTs Oasyx aux côtés d’un artiste numérique japonais nommé Godtail.
Le monde du jeu vidéo a connu une véritable révolution depuis que les NFTs ont été médiatisés et certains acteurs du secteur ont décidé d’y succomber. Ubisoft a tenté l’expérience mais a rencontré des difficultés tandis que Pokemon Ecarlate et Violet accuse un énorme retard technique mais ne rate pas pour autant le train des NFTs et de la blockchain.
D’autres franchises telles que Final Fantasy 7 ou Deadrop se sont également lancées dans l’aventure mais cela ne plaît pas à tout le monde. Mojang, le studio derrière Minecraft par exemple s’y oppose farouchement.
En somme, si Yu Suzuki veut faire revenir Virtua Fighter sur le devant de la scène grâce aux NFTs cela risque bien d’être un pari risqué auprès des fans qui attendaient plutôt un VF6.
En bref, si vous êtes fan absolu du légendaire jeu vidéo « Virtua Fighter » vous allez être partagé entre deux sentiments : celui d’une vive excitation quant au retour aux commandes du co-créateur Yu Sazuki…et celui d’une grande inquiétude concernant leur nouvelle idée : Les fameux jetons non fongibles (NFT). Ces derniers font actuellement couler beaucoup d’encre chez les aficionados du gaming depuis qu’ils sont apparus comme LE nouveau concept à suivre pour tout éditeur ambitieux souhaitant faire gonfler ses profits…
Dernièrement c’est donc Sega qui s’est essayé à ce nouvel outil marketing souvent controversé puisqu’il consiste globalement en une propriété numérique certifiée unique pour chaque utilisateur ayant acquis ledit objet numérique via sa blockchain personnelle (comprenez transparence totale quant à son acquisition).
Mais alors que beaucoup redoutent déjà cette nouveauté respectueuse uniquement des normes capitalistiques modernes au possible et loin d’un amour sincère portée vers ce bon vieux VF6 tant attendu par les fans nostalgiques…cette annonce pourrait bel et bien plaire davantage qu’on ne voudrait bien l’admettre !
En effet si notre cher M.Suzuki donne son accord enthousiaste concernant ces nouveaux jetons virtuels c’est qu’il y croit dur comme fer ! Comme il aime toujours rappeler « lorsque j’étais directeur chez Sega j’ai initialement conçu Virtua Fighter en utilisant une technologie innovante… » Et quoi alors ? Pourquoi ne serait-ce pas là-bas aussi LA prochaine grosse révolution vidéoludique ?
Avec un peu (beaucoup) moins d’emphase on peut effectivement se poser légitimement cette question-là ; après tout pourquoi refuser cet avancement technologique sous prétexte que ça nous paraît trop business ? Ça reste sinon une belle opportunité pour notre homme qui semble avoir retrouvé ici toutes ses marques ainsi qu’une certaine créativité !
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