Test de Killzone Shadow Fall sur PS4

Ahhhh le voila enfin le premier test PS4 avec celui de Killzone Shadow Fall. C’est LE gros jeu du line-up de la PS4, celui qui est la pour montrer qu’on est loin de la génération précédente. Bon par contre, si vous n’avez pas fini Killzone 3, faudra passer votre chemin pour le moment (du jeu et de ce test) car le scénario est une vrai suite au 3, (comme le 3 est une pure suite au 2).

Une histoire de déjà vue, hum, troublant

Suite à Killzone 3 et à la destruction d’Helgan, les Vektans accueillent les survivants d’Helgast sur leur planète. Bon alors la déjà, c’est très peu probable comme scénario (vous avez essayé de tous nous tuer mais finalement on a gagné donc pour les survivants, viendez à la maison, y a de la place). Heureusement, on est dans un FPS donc le scénario on s’en fout, il est juste la pour servir de prétexte pour justifier les cinématiques entre 2 tueries.
Les survivant sont donc accueillis sur la planète Vekta. On délimite arbitrairement une zone de Vekta, on exproprie les gens qui y vivaient pour que les Helgasts s’installent (tien tien, ce conflit virtuel me rappèle un certain conflit de notre bonne vieille terre, bien réel celui la…) et on sépare par un mur les 2 camps (tien, ça aussi ça rappèle des trucs).

Une histoire qui prend son temps

Le jeu est très très long à commencer. Perso quand je commence un FPS, je veux être dans l’action et que ça tire tout de suite mais ici on à le droit à l’histoire de notre personnage qui faisait parti, avec son père, des expropriés. Le père se fait tuer sous ses yeux (oui parce que pour les expropriations, les Helgasts ils y vont pas avec le dos de la cuillère) et l’orphelin est recueilli par le militaire qui était venu les aider. Le (vrai) jeu commence donc 30 ans après Killzone 3. Notre personnage est devenu un Shadow Marshall, le chouchou de son père adoptif/supérieur. Les Shadow Marshall sont la pour essayer de maintenir la pseudo paix entre les 2 peuples ennemis.

Une histoire de claque made in PS4

Graphiquement, c’est une jolie claque, on est sur PS4 et ça se voit. C’est très très beau, ça bouge super bien, les particules volent dans tous les sens, la fumée est plus réaliste que jamais, les décors sont splendides et on voit loin, très très loin (il est loin le temps du brouillard de la Nintendo 64). La différence entre PS3 et PS4 ne fait pas l’ombre d’un doute. Evidemment on ne retrouvera plus jamais le saut technologique qu’il y a pu y avoir entre le passage 16 bits/32 bits mais on partait de tellement loin à cette époque. Si vous aimez le bouton Share, vous adorerez les décors cartes postales qui sont très nombreux dans le jeu grâce au splendides effets de lumières (oui, heureusement il fait très beau sur Vekta).

Une histoire de gameplay remis à neuf

Le gameplay change radicalement, pour une fois qu’une licence se renouvelle avant l’opus de trop… Autant dans les précédents Killzone, l’action prenait place dans un grand couloir duquel on ne pouvait que très rarement sortir, on devait aller d’un point A à un point B et tuer tous les helgasts qui étaient entre les 2. Dans Killzone Shadow Fall, on est dans ce que j’appellerai un monde semi ouvert. Vous êtes sur une map, vous êtes au point A et sur la map vous avez les points B, C et D et vous pouvez y aller dans l’ordre que vous voulez. Bien évidemment, il y a un ordre à respecter mais rien ne vous empêche d’aller faire le ménage partout avant de suivre le scénario. Du coup, la première fois qu’on arrive sur une grande map, on se retrouve un peu perdu sans savoir trop ou aller (l’interface manque de clarté au début).
Mais il n’y pas que les gros fusils dans la vie. Déjà sur PS VITA, le côté furtivité prenait de plus en plus de place mais ici, on a vraiment le choix : bourrin ou furtif. Bon on est pas dans Metal Gear non plus, on ne pourra pas se planquer dans un carton et souvent la furtivité permettra de faire quelques headshot sans mal avant de commencer le vrai combat mais c’est un côté du gameplay vraiment top. Le level design est superbement bien réalisé, on a souvent le droit à plusieurs façon de passer certains endroits du jeu comme passer dans un couloir pour prendre les ennemis à revert ect… Il y a aussi un nouveau côté tactique car on dispose d’un module qui permet, d’une simple pression sur la croix directionnelle, de lancer une sorte de sonar qui, dans un rayon assez court, permet de mettre en surbrillance tous les ennemis dans les alentours (un peu comme la vison d’aigle d’Assassin’s Creed dont le lock sur les ennemis vous les fait voir à travers les murs en rouge). Cette option est géniale et permet de mettre en place des tactiques afin de ne pas vous faire choper par les Helgasts et de voir si l’un d’entre eux ne vous attend pas derrière une porte. Attention tout de même, il faut maintenir la croix directionnelle pour scanner une zone mais si vous essayer de scanner trop longtemps, le sonar devient HS pour une petite période de temps (et en pleine action, quand vous fuyez parce que vous n’avez plus de munition c’est bien relou).
Autre nouveauté bien sympathique : Le drone. L’utilisation est bien pensée, on change les ordres qu’on veut lui donner via le pavé tactile du dualshock et on appui sur L1 pour lui faire effectuer l’action sélectionnée. Le drone peut servir à pleins de choses : hacker les terminaux (pour éviter que les Helgasts donnent l’alerte par exemple), vous réanimer, attaquer des ennemis (et ainsi détourner leur attention), se transformer en tyrolienne pour vous faire accéder à certaines plateformes ect… Plein de chose bien utiles qui change profondément le gameplay de la saga.

Une histoire qui s’entend bien

Niveau sonore, il y a clairement du travail. Les musiques sont superbes et les thèmes sont travaillés. Les bruitages ne sont pas en reste et mettent bien dans l’ambiance. Les doublages sont très correctes et les voix des Helgasts sont toujours aussi flippantes !

Une histoire de remote

Du côté du remote play, le jeu fonctionne nickel, j’ai juste des fois l’impression d’un petit flou, qui vient soit du au stream, soit de l’écran de la PS VITA, je ne sais pas. Le pavé tactile arrière qui est divisé en plusieurs parties, comme pour beaucoup de jeu en remote play sur PS4, afin de combler le manque de bouton de la PS VITA. Je n’y vois qu’un seul défaut : le bouton pour lancer les grenades se trouve sur le pavé arrière. Résultat, par manque d’habitude, vous arrivez tranquillement dans le dos d’un Helgast histoire de lui planter amicalement un couteau dans le dos et la, tadammm, sans trop faire gaffe, vous lancez une grenade parce que vous avez l’habitude de poser les doigts de votre main sur l’arrière de la VITA. Et ce genre d’erreurs s’est répétées (pour moi) assez souvent, le temps que je prenne l’habitude.

Une histoire de durée de vie moyenne

Il vous faudra entre 9 et 10 heures de jeu pour venir à bout du solo, ce qui est une moyenne plus qu’honnête quand on voit la durée de vie des autres FPS de la console. Ajoutez à cela le multijoueur qui propose des parties jusqu’à 24 joueurs sur la même map ! Vous pourrez choisir en 3 classes différentes et le drône est présent aussi en multi. Vous pourrez aussi lancer des parties ou vous aurez fixés vos propres règles comme une liste d’armes pré-définies ect…

Une histoire de king of line-up

Killzone Shadow Fall est clairement LE jeu du line-up de la PS4. Exclusif, impressionnant, autant graphiquement qu’au niveau gameplay, le jeu est une réussite et s’impose aussi comme LE FPS de la PS4. Il faut dire que ces concurrents directes que sont Call of Duty Ghosts et Battlefield 4 font pâles figures sur Next Gen dans des versions à peine upgradée par rapport à la current gen. C’est aussi LA vitrine technologique de la PS4, chapeau !

La next-gen est lancée !!

Ma note : 8,5/10

J’aime :
– La claque visuelle
– Le côté furtif
– Le drone
– Du changement dans la série
– L’apesanteur (sans trop spoiler)

J’aime pas :
– Moins prenant que les précédents
– On se sent un peu perdu au début