Soyons clair, Lone Survivor est un ovni. A l’époque du tout HD, du bluray et de la 4K, il fallait une sacrée paire de c******s pour oser proposer un survival horror en pixel art. Mais quand on maitrise son sujet, ça peut faire des merveilles.
Une histoire de survival
Lone survivor est une survival horror… en 2D… en pixel art. Oui oui et vous savez quoi ? Le pire c’est que ça marche. Développé originalement par Jasper Byrne sur PC et converti ensuite par Curve Studios sur PS VITA et PS3 (cross buy, cross save, la classe !), on voit en jouant au jeu que tout est maitrisé et prouve qu’on a pas besoin du budget d’un Silent Hill ou d’un Resident Evil pour faire un vrai survival. Lone survivor nous raconte l’histoire d’un personnage sans nom. Il se réveille dans sa chambre mais ne semble plus savoir qui il est. Le personnage porte un masque (vous savez, les masques anti pollution que portent les japonais ou même ceux que certains portaient pendant l’épidémie de grippe A chez nous). En pixel Art, ce masque donne un aspect « bizarre » à votre personnage. On à l’impression qu’il souri tout le temps. C’est assez dérangeant, surtout pour un personnage de survival horror. Vous allez devoir vous balader dans l’immeuble ou il habite, rencontrer des gens, plus ou moins flippant et des zombies assez flippant aussi.
Une histoire de gros pixel
Alors oui, pour les plus jeunes d’entre vous n’ayant connu que l’air des consoles puisantes, ce jeu vous paraitra surement moche. Pour les autres, ceux ayant connu l’air 8 et 16 bits (et même avant), ce Lone Survivor a un côté rétro bien sympathique. Attention, qui dit pixel art ne dit pas forcément mal fait. Le jeu est détaillé, on reconnait tout ce qu’il y a à l’écran et les graphismes sont assez précis pour qu’on puisse reconnaitre les personnages qu’on va rencontrer.
Une histoire de gameplay pas si rétro que ça
Niveau gameplay, avec Lone Survivor on a affaire à un jeu bien complet. Au début, vous ne serez pas armé. Vous devrez donc trouver le moyen de passer les zombies dans les couloirs, soit en vous mettant dans un recoin sombre du mur pour attendre qu’il passe sans vous voir, soit en posant de la viande avariée par terre pour attirer le zombies la ou vous le voulez. Plus tard dans l’aventure, vous trouverez des armes et vous pourrez tirer vers plusieurs partie du corps des zombies. Vous aurez aussi à votre disposition une lampe torche mais à utiliser intelligemment car elle marche à pile et la lumière attire les zombies. Votre personnage n’étant pas surhumain, vous devrez manger et retourner dans votre appartement pour dormir (ce qui engendre des aller retour parfois relou). Vous pourrez aussi fouiller les décors à la recherche d’indice, de munition et de nourriture (avariée ou à cuisiner). Bref, c’est complet.
Une histoire flippante
Akira Yamaoka ne fait pas partie de l’équipe ayant réalisée le jeu mais il aurait pu. Très importante pour ce genre de jeu, la musique de Lone Survivor est particulièrement bien fichue et vous fera rentrer encore un peu plus dans le jeu. Les bruitages ne sont pas en reste et en rajouteront pour améliorer encore l’ambiance du jeu.
Une histoire courte mais longue (mouahahahah)
Niveau durée de vie, Lone Survivor vous résistera environ 6 à 7h. Le jeu dispose de quêtes annexes mais surtout d’une rejouabilité pas trop mal car il dispose de plusieurs fins, choisie selon vos actions pendant votre partie. Bon ok, si vous vous foutez des autres fins, la rejouabilité en prend un coup.
Une histoire de conclusion
Lone Survivor ressemble à Silent Hill sur beaucoup de point et c’est surement pour ça qu’il me plait autant. En plus d’un gameplay complet, de musiques génialement flippantes et de graphismes rétro, Lone Survivor est cross-buy, cross-save, cross-tout-ce-que-tu-veux et il est disponible au tout petit prix de 12,99€. À ce prix la, si vous aimez le survival horror, vous pouvez craquer sans craintes ! A jouer absolument avec un casque !
Ma note : 8/10
J’aime bien :
– L’ambiance
– Les graphismes rétro mais beau
– La musique flippante
– Cross-buy et cross-save
J’aime pas :
– Un peu court
– Les allers retours pour aller dormir
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